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BloGgiN' DeAd
30 janvier 2006

Mon myself vie graphein

Après ces réjouissances, je me dois quand même (je te dois bien ça) de te signifier mon intention de changer de direction, genre complètement, du tout au tout, du tout Tautou, Audrey !

Au vu du caractère pseudo-sérieux-refléchi-qui-brille-dans-le-noir qui plane pour Cellophane Bertrand (le cousin d'une star française de hit de campings) et par les pourboires qui me sont conféderés, je déclare la 52ème Mostra de Denise ouverte, avec en compétition :

- La statue et le petit pois qui aimait la mer, ou un film retraçant la vie de Corbier et d'une hallebarde datant de la guerre de Sentant (qui n'a pas duré ce temps là d'ailleurs)

- La ferme de l'apothicaire, une biographie des oreilles de Michel Constantin

- Sol sans dessus sauf pour celui qui est en dessous, la comédie signé Pierre Richard et Anne Parillaud, avec Tex dans le rôle du Marsouin

- Mon nom est personne, un remake du film avec Terence Hill légèrement inspiré de la vie d'Art Mengo, Brad Pitt ayant refusé le rôle malgré sa blondeur, c'est finalement Steevy qui fera le cheval

Bon pour le reste, t'as qu'à aller voir sur le net, je vais pas te raconter tout le truc merde !

Sinon, y a Sympathy for Lady Vengeance du réalisateur de Sympathy for Mister Vengeance qui attire ma Sympathie pour Mister Park Chan-Wook, parce qu'il a un nom dans lequel on m'a préparé de super plats.

Parallèlement à ça, j'aimerais attirer ton attention sur un drame qui m'est arrivé lors de ma tendre enfance et qui a modifié complètement ma vie.

Lorsque j'étais beaucoup plus jeune que maintenant, genre quand je croyais que Musclor existait vraiment et que je voulais son tigre pour Noël (ce qui était fortement surestimé le CE de la Régie Renault qui nous proposait plutôt des pyjamas Bioman) j'ai été à la piscine avec des coupains de la cité avec qui je volais dans les voitures ouvertes.

Comme on aimait pas le grand bain parce qu'il y avait des vieux qui mourrait dedans quand on venait avec l'école, on y allait quand même mais genre prudent, genre on sautait près du bord, genre on s'accrochait avec les mains en même temps qu'on sautait... bon ok, on flippait nos races quoi !

Bref, je me suis lancé comme d'hab, tout près du bord, sous l'oeil endormi (sauf devant les beaux culs) du maître nageur, un pote à mon grand frère qui s'en battait les couilles de nos gueules, dans cette eau pleine de pisse, car à l'époque, le petit réactif sympa qui révèle aussi l'incontinence urinaire des seniors et le drame qu'ils vivent une fois par semaine au supermarché, ben il existait pas.

Sauf que, mon menton a dû avoir plus peur que moi, parce qu'il est resté sur le bord. Mon corps étant quand même beaucoup plus musclé que lui, il a finalement fini par suivre, non sans me laisser une petite impression de voir des Titi tournoyer autour de ma tête, avec un Grosminet en face, prêt à bondir une fois son cheveu sur la langue avalé.

Une fois mes esprits retrouvés et ma noyade évitée, parce que bien sûr, le pote à mon frère, accessoirement maître nageur fumeur de spliff, n'a rien capté de ma cascade de Sim, je suis remonté et me suis assis sur le bord, la main plongée dans ce qui restait de mon menton.

J'ai vu à ce moment ce qui m'a semblé être une feuille, car l'été, la piscine est ouverte et des feuilles volent dans l'eau ou restent collées au pied de ceux qui passent de la terre à la flotte, puis de l'eau à la terre, puis de la boue à la flotte, pour donner du goût aux différentes tasses que je buvais.

Mais au moment où Maître nageur, sur un arbre perché, est tombé de sa chaise quand je lui ai montré ma gueule, j'ai compris que ce n'était pas une feuille et que ce que je palpais depuis 5 minutes et qui commençait à saigner, c'est ce qu'il y a en-dessous, tout profond sous le menton.

Je touchais pas les bords, je les croyais pas quand il me disait que j'avais un trou, tellement c'était large.

C'est ainsi que j'ai vécu ma première expérience de warrior, avant même que Rambo se la raconte avec son aiguille dans la jungle. Oui parce qu'ils m'ont recousu à vif.

J'ai poursuivi Hollywood pour plagiat de ma super histoire qui m'a aidé à voir sous quelques jupes en échange d'une vision de quelques secondes de mes points de suture.

J'ai perdu, eux aussi m'ont fait un trou, mais pas au même endroit...

Tout ça pour dire qu'il ne faut jamais, ô grand jamais, regarder une feuille à la légère, ça peut être une partie de ton corps, surtout en Irak.

 

* C'était un post sponsorisé par le gouvernement Bush.

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Commentaires
A
Heureux de te retrouver, en pleine forme en plus, spèce de Malien!!
B
t un malade! je tavoue je nai pas tt lu
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