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BloGgiN' DeAd
20 février 2006

Comme si ma vie en dépendait...

C'est marrant, j'aurais jamais cru dire ça un jour mais je suis tombé amoureux.

Bon, je te vois sourire d'ici, ça paraît complètement impossible vu l'animal que tu sais que je suis en matière de sentiments autre que la haine de la connerie par fainéantise.

Mais là, force est de constater que je me suis fait piégé dans les filets acérés du grand tourbillon de l'amour avec un grand A.

Ca m'a pas paru comme une évidence au départ, à vrai dire, c'était plus comme un picotement désagréable, une espèce d'oppression malsaine qui m'a petit à petit plongé dans une mélancolie dépressive en ton absence.

Le vide m'a emplit, j'ai senti comme un froid plus que glacial, un froid cinglant, paralysant instantanément, une chute sans fin dans un puit sans fond, un puissant fond sans forme, c'était dur de définir les contours de ce que je pouvais ressentir car c'est très nouveau pour moi de ressentir ce genre de choses.

Je sais pas trop comment aborder le truc en fait, tout ce qui me paraît clair et indéniable, c'est que je t'aime !! C'est comme si c'était inscrit dans mon code génétique, ça m'apparaît aussi inéluctable que de respirer.

J'en ai des frissons rien que d'en parler, ça me fait tout chaud dedans, j'ai presque envie de pleurer tellement c'est fort.

Je sais aujourd'hui qu'il y a un avant toi assimilable au néant et que maintenant, un espace désertique est comblé...

Je t'aime putain.

Il faut une réciprocité pour dire ce genre de choses, sinon ça devient dangereux pour sa stabilité mentale, on peut devenir fou de ne pas recevoir le même amour en retour, on peut aller jusqu'à tuer tellement l'idée insupportable que tu puisses en aimer un autre est obsessionnel.

La vie sans toi ? Absolument impensable, je préfère encore me jeter du haut d'une falaise, c'est probablement ce que je ferais, mourir, une fiole dans la main droite, un filet de sang sur le coin de la bouche, nu sur un lit, dans une chambre d'hôtel miteuse, après une folle cavalcade apocalyptique pendant laquelle j'aurais semé la destruction par rancoeur pour ce monde qui continue de tourner alors que je souffre le martyr de ne pas t'avoir.

Ce que je t'aime putain !

Tu dois me trouver ridicule de scénariser ça comme un très mauvais film du dimanche après-midi sur la 6ème chaîne, mais j'y peux rien, c'est plus fort que moi, je me devais de te dire le fin fond de ma pensée, je ne peux plus te regarder en ravalant toute envie de te crier au visage que je suis rien sans toi, que je n'existe que pour laisser chaque parcelle de mon corps fluet vibrer à chaque mouvement de ton être.

Je veux te sentir, te ressentir, tu me combles, tu me réchauffes, tu me fais perdre la tête, je me nourris de toi, je suis rien sans toi, je te respire, je te vis, je te pleure quand tu es pas là, je peux plus vivre sans toi...

Ne te sens pas obligé de réagir de suite, je te laisses quelques secondes, mais sache que des minutes seraient une torture...




Alors ? Toi aussi tu sens la chaleur de la lave en fusion parcourir tes molécules ?





Note pour plus tard : la légende selon laquelle les déclarations d'amour réchauffent est une pure connerie.

Note pour plus tard bis : prévoir un four à micro-ondes de rechange pour éviter de se ridiculiser à tenter de décongeler ses quenelles en leur parlant comme à une fille à qui on ne sait plus quoi raconter pour la sauter.

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Commentaires
D
Cloche : ça dépend si tu t'appelles Petit Jean ou pas<br /> Laci (chienne fidèle) : spéciale dédicace<br /> Zubroccaphilippede : celle pour sécuriser les serveurs ? (en bon geek, tu vas tout de suite comprendre)
Z
Bon allez ça suffit maintenant môssieur, il faut rentrer dans la salle blanche
L
t'étais presque crédible...zut !! je ne pourrais même pas te charrier ;-)
F
Je ne savais pas que c'était dangereux pour la stabilité mentale de manger des quenelles à une heure du matin!<br /> ...
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