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BloGgiN' DeAd
23 décembre 2006

From Organix to Game Theory

Supa' speed not one o' my skills, j'ai mis du temps à me pointer dans ma ville d'origine.

Une bise à la reum, un check aux brotha', des vibes Samsung m'indiquent que Meda fait ronfler le moteur de la Fiat Scalap' sur le parking qui nous a vu rigolé 30 minutes sur une bouteille vide.

Le trip s'annonce ralentit sur la fin, circulation parisienne oblige, Meda peste déjà sur les quelques minutes manquées mais ma bonne étoile étant ce qu'elle est, la confiance règne sur mon ego, le sourire de la victoire distordant ma bouche.

Enfin arrivés, très rapidement parqués (!?!), nous voilà transportés par l'excitation d'un pas accéléré pour passer le périmètre de sécurité et accéder à l'antre, qui accueille ce soir là Amir Thompson et son crew. Dépucelage pour Meda, presque bis repetita pour ma personne, une boisson à la main, on siffle la première partie, impatient de bouger la tête sur les rimes averties de Black Thought l'aguerri.

La lumière s'éteint, les membres prennent place, la foule commence son show d'hystérie, it feels like another Roots cumin' around !

Refusant d'aller dans la fosse, je reste positionné en retrait, avide de ressentir cette musique qui m'a déjà emmené au Zenith, sur un nuage smooth et forcément de qualité, la bave aux lèvres devant tant de talents, pour notre plus grande joie exprimés.

J'observe les gens quand The Roots se mettent à jouer.

Imagine une vague.

Le beat résonne et les vibrations tapotent mes tympans du bout de ses doigts, des mains se lèvent du devant de la scène, accompagnées de cris d'encouragement ou plutôt d'engouement, l'espèce de hola spontanée arrive à une vitesse démesurée sans que les bras retombent, je suis prêt.

Une véritable claque je me prends quand la vibe arrive jusqu'à moi, au bout de quelques secondes à peine je suis transporté, en transe je commence à entrer, la musique des Hip Hopeux de Philly m'a pris et me fait l'amour sans retenue.

Ressentir plus qu'écouter.

Les deux heures de concert, les solos, la voix, le bassiste, les bédos, mes pieds téléguidés, ma voix maintenant éraillée, les classiques revisitées, les tributes aux grands décédés, les jokes orchestrés pour teaser, les bousculades même pas reprochées, les yeux fermés comme s'ils jouaient pour moi.

The Roots au Bataclan, 29 novembre 2006, j'ai gueulé plus que dans l'Exorciste, comme possédé par ces artistes, je n'avais plus ce faciès de clown triste...

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Commentaires
L
je te reconnais bien là ..t'aimes ça la zik hein !!
BloGgiN' DeAd
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