Le hibou, symbole de tristesse et de mélancolie...
Le jour se lève enfin et la journée touche à sa fin.
Il est 6h du matin, les oiseaux chantent déjà depuis longtemps, les lève-tôt s'étirent d'un sommeil réparateur, les voitures parquées n'ont pas encore besoin de tickets d'horodateur...
14h.
Les yeux finissent de se décoller, la tête se tourne vers le réveil, on entre dans la matinée pour celui qui vit en décalé, il sort d'une belle nuitée à jouer à la Playstation avec Morphée, des cadavres dans le cendrier laissant deviner ce qui les a aidés à ne pas sombrer, paradoxalement...
Après le douloureux constat qu'il faut tout de même se lever, il traîne sa carcasse fatiguée en direction de son PC, histoire d'avoir de la musique pour l'aider à émerger, et plonge dans sa salle de bain, les gestes encore lent, comme sous calmant...
Une fois lavé et séché, il sort les fesses à l'air pour constater qu'une personne tente de le joindre sur son mobile, malgré sa léthargie, il se décide à répondre :
- LA PATAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAATE putain j'ai trop bien dormi ha ha ha ha, toi t'es au taf ? Ben moi non, HA HA HA HA HA...
Il raccroche et se met à danser comme l'autre cinglé qui chante sous la pluie en plus de niquer ses pompes en cuir à 1000 $, il se crème parce que sinon il est tout gris, se parfume comme s'il avait rencard avec une jolie fille, se vêtit et enfile ses nouvelles chaussures, tout est prêt, direction le Franpriiiiiiixxx !!!
Il joue à cache-cache avec une fille qui est toujours derrière lui quand il tourne la tête, et ce à chaque rayon où il se trouve mais comme le Cracoucas a plus de sex-appeal qu'elle, il fait mine de rien voir et se dépêche d'aller payer ses achats, sans prendre le temps de rêver devant le rayon boucherie, où gisent des entrecôtes qui n'attendent que lui pour danser dans une poêle et se faire dévorer, accompagnées d'une sauce béarnaise, entourées de patates frites son carburant à lui, comme les épinards le sont pour Popeye, où la cocaïne pour Robert Downey.
Il rentre chez lui tout guilleret, content d'avoir échapper à ce couperet, il met sa pizza au four et s'installe devant Gankutsuou, le Space Opera à la japonaise, de la biographie du Comte de Monte Cristo.
bon je te passe la bouffe, les clopes, les pauses parce que 24 épisodes en 2 jours faut se les taper, le téléphone, msn, les mails, gnia gnia gnia, bref, la suite :
Arrive le soir, il est 23h...
Profession oblige, il est maintenant temps d'abandonner son rythme de hibou et de songer à faire le bilan de l'année au bureau, puis d'entamer la nouvelle, avec une idée très précise sur comment on va réaliser une progression de 50 putain de pourcent bordel d'enculés d'amerloques qui fixent des objos de tarés, bande d'enculés d'assassins de Sadda... pardon je m'emporte, je reprends :
Il est 23h, la musique n'a cessé de tourné depuis l'issu de ce nouvel enchantement qu'a enfanté les studios Gonzo, il serait sage d'aller dormir, le risque étant de ne pas avoir la fraîcheur de Boromir, lorsqu'il combat cheveux aux vents, le coeur plein de hargne et la lame pourfendant... bon ok j'ai pas de cheveux, je voulais juste dire pour pas avoir une sale gueule de déchiré du matin quoi ! Bon ok, je continue :
Il est 0h54, sa note est publiée, il est vraiment temps d'aller se coucher...
4h.
Il connaît chaque recoin de son lit pour avoir cherché la moindre parcelle ayant encore une once de fraîcheur, cela fait trois heures qu'il est couché, mais, le sommeil, il n'a toujours pas trouvé...
- ben, je croyais que tu buvais jamais de café Dja' ?
- ben, je croyais que tu devais pas me parler le matin !!!!!
- ouais c'est bon ok, ça va ça va...
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